Le conseil communautaire se poursuit avec une présentation sur les projets à venir, présentation faite par Isabelle Louis.
Laetitia Martinez et Jean-Claude Lagrange apportent des précisions.
Lætitia Martinez
Juste quelques éléments de précisions sur ce rapport pour les projets portés par la CUCM. Il s’agit de toute une gamme d’outils pour la CUCM et toutes les communes.
On est sur un contrat métropolitain de 2022 à 2028 permettant aux territoires de les enrichir au fur et à mesure en enrichissant les territoires.
20 millions d’euros engagés par la Région pour soutenir 60 millions d’euros de projets. Ce sont des éléments importants car la CUCM est identifiée comme l’un des 5 grands territoires de la BFC qui ont un vrai potentiel d’innovation.
On peut être fier de cette identification et de ces nouveaux contrats.
Jean-Claude Lagrange
Je tiens à rejoindre ce que vient de dire Laetitia. C’est pus que de la techno que de l’argent. La CUCM joue un autre rôle que de capter de l’argent. Ce sont aussi des objectifs en terme de développement durable, de recherche. Ce sont des dossiers qui ont émergé de notre écosystème. On doit continuer cet axe particulier qui inclut le tourisme, le développement d’activités. La concurrence est rude au niveau de l’attractivité. L’habitat en fait partie, la qualité de vie. Ce n’est pas une délibération quelconque administrative. Cela permet de placer la communauté déjà dans le prochain mandat. On est conscient de ce type de contractualisation.
Seconde phase de sécurisation de la RCEA
Puis Daniel Meunier reprend la parole sur le chantier de la RCEA.
La Communauté Urbaine Creusot Montceau poursuit son engagement dans le programme d’accélération de la mise à 2 x 2 voies de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA).
A la suite de la première phase d’aménagements de la RCEA sur la période 2014-2019, une convention, relative aux modalités de financement de la RCEA, avait été signée le 17 octobre 2018 entre l’État, la Région, le Département et la Communauté Urbaine Creusot Montceau pour la deuxième phase d’aménagements couvrant la période 2019-2023.
Ce programme prévoyait la mobilisation de 328 millions répartis de la manière suivante :
• État : 202 M€
• Collectivités territoriales : 126 M€ (dont 10 M€ pour la Communauté Urbaine Creusot Montceau)
Cependant, depuis 2018, la réévaluation du coût des opérations a révélé des besoins complémentaires de financement sur cette deuxième phase pour couvrir des dépassements d’enveloppes issus de révisions de prix, d’aléas techniques et d’estimations plus précises. Des dépassements évalués à 69,1 millions au total, dont 23,1 millions pour les seules opérations impactant le territoire de la Communauté Urbaine Creusot Montceau et répartis comme suit :
• 6,4 M€ sur N70 – Traversée de Blanzy
• 7,7 M€ sur N70 – Traversée de Blanzy centre / ouest
• 9,0 M€ sur N70 – Montceau Génelard
Ce projet prévoit une répartition de ce besoin complémentaire comme suit :
• État : 57,1 M€
• Collectivités territoriales : 12 M€
Le périmètre de la seconde phase des travaux est modifié. L’opération RN70 – aménagements prioritaires de la traversée de Montceau, initialement prévue à la 2e phase du programme de mise à 2×2 voies de la RCEA est différée à la 3e phase. Le montant de la contribution financière de la CUCM portant sur les aménagements prioritaires de l’opération N70 – traversée de Montceau reste inchangées : 10 M€.
Cependant, la contribution de la CUCM portera sur quatre opérations de travaux au lieu de cinq :
• N70 aire de Montchanin (Jeanne Rose) : 0,16 M€ sur un coût total de 2M€ TTC, contribution inchangée, opération achevée en 2020,
• N70 Blanzy – La Fiolle : 1,750 M€ sur un coût total de 26,4M€ TTC, contribution revue à la hausse de 100 000 €, opération achevée en fin d’année 2021,
• N70 traversée de Blanzy : 5,13 M€ sur un coût total de 65,7M€ TTC, contribution revue à la hausse de 330 000 €,
• N70 Montceau – Génelard : 2,96 M€ sur un coût total de 40M€ TTC, contribution revue à la hausse de 400 000 €.
Ce qu’ils en disent
Lionel Duparay
On peut se réjouir que les travaux se poursuivent sur le territoire départemental et la CUCM. En tant que montcellien, on se réjouit que la traversée de Blanzy se réalise. Il faudra que les citoyens soient patients. On peut regretter que la mise aux normes de la sortie du Bois du Verne ne soit pas réalisée immédiatement. On se doit d’être vigilant pour que la mise à 2 fois 2 voies se fasse dans son intégralité.
David Marti
Bien entendu on est d’accord quand il s’agit de décaler cette phase 3. Il fallait trouver les moyens de sécuriser la RCEA. Il nous paraissait important de sécuriser en 2 fois 2 voies. Pour éviter que la CUCM, le département et la région n’aient une enveloppe plus importante à payer, il a été décidé de déplacer cette phase. Je regrette que d’autres intercommunalités n’aient pas versé un seul euro. Cela ne les empêche pas d’être sur la photo. C’est pour cela que nous avions décidé de ne pas payer encore. On y est arrivé. Je vous propose d’adopter cette délibération. Il paraît délicat effectivement de condamner cette bretelle. On adopte cete délibération et on indique dans un courrier au Préfet de Région, on exige que les délais de la phase 3 soient respectés. On sera très vigilants, y compris avec une passerelle en mode doux, au plus tôt à partir de 2024.
Également la condamnation à la zone St Elizabeth ne soit effective que quand la réaménagement de la sortie du Bois du Verne sera réalisé. Il y a un impératif. Il y a de l’économie.
Jean-Claude Lagrange
Si on n’avait pas mené le combat de la CUCM, on ne serait pas en train de faire le constat des travaux sur branches sud et nord. Félicitons-nous de cette réussite. Il ne faut pas que la CUCM passe en dernier alors que c’est elle qui a mené le combat.
Charles Landre
Je suis d’accord avec tout ce qui a été dit. On est tous conscients que les négociations avec l’État durent. Je partage la nécessité de réaliser cette phase 3. Il y a un impératif économique pour le territoire communautaire et de sécurité. J’entends beaucoup d’habitants penser que la question de la RCEA est réglée. La question n’est malheureusement pas réglée. Nous partageons tous ces souhait d’un engagement de l’État qu’il se réalise réellement.
Ce dossier verra certainement d’autres évolutions.
David Marti
C’est vrai qu’on n’est pas à l’abri d’autres avenants. C’est une route d’État il faut le rappeler quand même.