Ce mardi matin, c’est en parallèle de la rentrée de la filière AES que Olivier Aubreton, directeur de l’IUT du Creusot, Raphaël Leca, directeur du centre universitaire Condorcet, David FOFI, responsable de la formation internationale et du département robotique de l’ESIREM et Aurore Granero, responsable de la formation AES et directrice du site universitaire du Creusot ont tenu une conférence de presse pour faire le point sur cette nouvelle rentrée, avec ses particularités, ses tendances, ses nouveautés.
La conférence de presse se tenait au centre universitaire Condorcet au sein de la salle d’innovation pédagogique, une salle « pour y apprendre autrement » indiquait Raphaël Leca.
Avant de laisser la parole à la directrice du site universitaire, il indiquait : « On travaille en bonne intelligence entre les établissements. On crée des synergies au service de nos étudiants, des territoires et de l’attractivité des territoires. ».
Aurore Granero a rappelé que l’accueil de cette année universitaire avait lieu sans jauge et en présentiel.
Des effectifs stables sur le campus
Et de poursuivre sur la stabilité des effectifs, voire même des augmentations dans certaines formations. L’année est ponctuée par les 30 ans du centre universitaire Condorcet, de la filière AES, aussi par des travaux conséquents à l’IUT du Creusot.
Pour la filière AES, les effectifs sont stables en première année et une légère baisse en deuxième année. Deux nouveaux enseignants arrivent : Raphaël Maurel en droit public et Frédéric Coulon en comptabilité.
La résidence universitaire à proximité du centre Condorcet a ouvert ses portes. Et ses 100 logements sont d’ores et déjà complets. Et tous les matins de la semaine, les étudiants ont accès à un petit déjeuner offert par la résidence. L’État a maintenu le repas à 1 € pour les étudiants boursiers.
Pour l’instant, la résidence n’a pas été baptisée. Peut-être cela fera-t-il l’objet d’un concours ?
Raphaël Leca s’est félicité d’une filière STAPS remplie. Une promotion qui s’élèvera à 215 étudiants en première année et 210 en deuxième année.
David Fofi est revenu pour sa part sur les formations internationales avec deux masters :
- le master Vibot dédié à la robotique,
- le master MAIA (labellisé Erasmus mundus, il est le seul ainsi labellisé de l’université de Bourgogne). Il forme à l’imagerie médicale.
Le constat de cette année écoulée est moins positif que pour les autres formations car ces deux masters accueillent des étudiants étrangers. En pleine pandémie, les effectifs ont donc notablement réduit. Pour la rentrée, cela devrait représenter environ 60 étudiants pour les deux masters.
Ces étudiants devraient vivre leurs journées d’intégration dès le 8 septembre prochain. Le 10 septembre, les diplômes sont remis sous un format hybride. Quelques étudiants seront présents en présentiel et d’autres devant leurs écrans.
Depuis septembre dernier, les masters ont intégré deux graduate school de l’université. Cela permet d’obtenir des financements : 6 bourses pour le master VIBOT et 2 bourses pour le master MAIA.
L’ESIREM a hâte de pousser les murs !
Le 15 octobre prochain, des journées internationales devraient se tenir : les Erasmus days, sous réserve que les contraintes sanitaires le permettent.
Pour la rentrée universitaire, le centre Condorcet accueille pour la deuxième fois une promotion de l’ESIREM (école d’ingénieurs). L’an dernier, ils étaient 22 étudiants. Cette année, ils devraient être entre 30 et 35 étudiants. 8 sont issus de classe préparatoire.
Parmi ces étudiants, certains suivent le cursus sous sa forme classique alors que d’autres le suivent en tant qu’apprentis. 9 contrats d’apprentissage ont ainsi été signés. 3 sont encore possibles.
Ces étudiants feront leur rentrée ce mercredi matin à Dijon.
Et David Fofi ne cache pas son impatience de pouvoir intégrer les locaux du site Technopolitain dès septembre 2022 afin de pouvoir accueillir davantage d’étudiants de l’ESIREM au Creusot.
Une forte évolution des diplômes à l’IUT
A l’IUT du Creusot et comme dans tous les IUT de France, l’établissement vit un grand bouleversement avec la transformation des DUT en BUT (Bachelot universitaire technologique) ; faisant passer les cursus de formation de deux à trois années.
Olivier Aubreton, directeur de l’IUT, a admis que ces changements ont requis de gros efforts de la part des enseignants et du personnel. Cela requiert des évolutions des pratiques pédagogiques : pédagogie inversée, projets, mise en application. Dès janvier prochain, les équipes pédagogiques poursuivront leurs travaux sur les programmes des deuxième et troisième années des BUT.
Olivier Aubreton a reconnu que ce changement a généré de l’appréhension chez les enseignants. Mais il l’assure, à présent, tout le monde est prêt !
Les licences professionnelles continuent pour l’instant pour les étudiants issus des DUT. Il faudra donc attendre encore quelques années pour voir disparaître les licences professionnelles sous la forme que l’on connaît actuellement.
Au niveau des effectifs des étudiants, les BUT Génie mécanique et productique et Techniques de commercialisation ont fait le plein. Les effectifs en BUT Mesures physiques et pour le DU ICI sont stables. Ils sont en revanche en diminution pour le BUT GEII. Cela correspond à une tendance nationale.
Les licences professionnelles sont pleines avec de très bons recrutements cette année. L’IUT compte 135 alternants toutes formations confondues. « C’est un bon signe. L’activité économique reprend. » a commenté le directeur de l’IUT. La rentrée voit aussi l’ouverture de l’alternance pour la formation Mesures physiques. Aujourd’hui toutes les formations de l’IUT du Creusot proposent l’alternance. Il y a ainsi 30 alternants en Techniques de commercialisation.
Une nouvelle formation ouvre ses portes : un diplôme universitaire en une année, le DU développeur. Celui-ci propose deux voies : le développement informatique et le dessin industriel. Il accueille une quinzaine d’étudiants.
Des travaux conséquents pour l’IUT du Creusot
D’ici quelques mois, l’IUT du Creusot s’apprête à vivre un autre challenge avec des travaux conséquents de rénovation thermiques des bâtiments « historiques ». Dès le mois de janvier, les travaux devraient débuter pour une durée de deux ans, avec une fin prévue en 2023. Les bâtiments GEII et le bâtiment central feront l’objet d’une première phase de travaux financés par le plan de relance de l’État et une participation de l’université. Durant l’été 2022, c’est le bâtiment Mesures physiques qui fera aussi l’objet de travaux. Ceux-là sont financés par le plan de relance de la Région, toujours avec la participation de l’université.
Des travaux qui étaient attendus depuis 12 ans ! Cela concernera des changements d’huisseries, des toitures pour les ateliers, un peu d’électricité, de l’isolation.
Au sein des effectifs enseignants de l’IUT, quatre nouveaux venus :
- Léna Lejeune (GEII)
- Morgane Moulin (GMP)
- Gwenaëlle Sifferlen (TC)
- Renato Martins (GEII/ESIREM).
Pass sanitaire pour les stages et les activités associatives
Autre question de la rentrée : le pass sanitaire est-il obligatoire pour les étudiants ? Non il ne l’est pas. En revanche, pour intervenir en milieu sportif, ils y seront soumis.
Les entreprises vont être obligées de le demander à leurs étudiants stagiaires. C’est également le cas pour toutes les activités culturelles, sportives hors cursus pédagogique.
Les étudiants seront soumis aussi au pass sanitaire pour tout ce qui est organisé par les associations étudiantes.
Au total, le campus devrait accueillir 1216 étudiants, dont 498 pour le centre Condorcet et 83 pour la filière AES.
Les enseignants croisent les doigts à présent pour retrouver des conditions d’enseignements les plus normales possibles.
EM