Après plus d’une année de pandémie, de nombreux Français ont envie de se recentrer sur l’essentiel, de passer du temps avec leurs proches et d’être plus libres. Les tiny houses, ou mini-maisons, répondent à leurs attentes : ces habitations modernes, minimalistes et écologiques, permettent d’avoir un pied-à-terre dans la nature, ou d’aménager un lieu de télétravail.
La start-up Kab’inn, créée par Jonathan Guennoc et Stéphanie proposent des mini-maisons en adéquation avec les envies de simplicité et d’évasion. Minimaliste, écologique et ouverte sur l’extérieur, leur tiny house Kab’inn Joy offre tout le confort nécessaire pour échapper à la frénésie du quotidien, profiter pleinement, se détendre, méditer et vivre.
D’où vient la mini-maison ?
Comme le rappelle Jonathan, ce mouvement des mini-maisons vient des Etats-Unis. Cela a débuté à la suite du passage de l’ouragan Catherina. Cela s’est poursuivi avec la crise économique. C’est arrivé en France et en Europe vers 2015.
Des personnes se sont mises à construire leurs maisons.
Et ces 12 derniers mois, avec le contexte sanitaire et économique, les personnes se sont mises à travailler sur ce type d’habitat.
Des maisons pour s’évader, pour habiter, pour voyager
Les tiny houses ou mini-maisons de Kab’inn peuvent avoir plusieurs usages. Elles peuvent faire office de pied-à-terre pour les citadins qui souhaitent passer leurs week-ends dans la nature. Installées dans un jardin, elles deviennent une dépendance ou un bureau.
Elles peuvent également évidemment constituer une habitation principale pour des personnes seules ou en couple sans enfant. Enfin, elles s’adressent aux professionnels du tourisme à la recherche d’hébergements plus innovants et écologiques. L’idée pour eux est de s’éloigner des mobiles-homes. Il peut s’agir aussi d’investissement locatif.
Kab’inn Joy : la mini-maison phare de Kab’inn
Kab’inn Joy est le premier modèle de Kab’inn. La mini-maison a pour particularité d’avoir un véritable design « d’architecte », moderne, original et innovant. Il est construit de plain-pied, alors que la plupart des tiny houses sont dotées de mezzanines peu fonctionnelles.
Mobile, la tiny house est dotée de nombreux rangements. Elle est chauffée par un poêle à bois et dispose d’une isolation thermique avec parois respirantes et membranes d’étanchéité. La salle de bain est équipée d’une grande douche et de toilettes sèches. Des zones de détentes ont été aménagées, avec un bar, des bancs intérieur et extérieur, et un brasero en option.
En fonction des envies et des besoins de chacun, d’autres options sont disponibles pour personnaliser la tiny pour en faire un cocon unique.
La mini-maison possède de nombreuses ouvertures lumineuses, sur tous les angles, pour donner l’impression que l’on est « à l’extérieur ». « Les modèles traditionnels privilégient l’aspect fonctionnel au détriment du design, du confort ou de la luminosité. Nous avons ainsi travaillé longtemps pour améliorer ces points sans négliger l’aspect fonctionnel », explique Jonathan Guennoc, le fondateur de Kab’inn. Le design a d’ailleurs séduit les spécialistes des tiny houses et a remporté les prix d’architecture BIG SEE et German Dream House.
Vers un mode de vie plus responsable
Kab’inn n’est pas seulement un constructeur de mini-maisons : à travers ses tiny houses, la start-up souhaite promouvoir un mode de vie minimaliste qui s’applique dans tous les aspects du quotidien. On estime ainsi que vivre dans une tiny house permet de réduire l’empreinte écologique d’un ménage jusqu’à 45 %.
« Vivre dans une mini-maison est un moyen de vivre de manière plus sobre et plus responsable », souligne le cofondateur de Kab’inn.
Et dans un monde prenant de plus en plus en compte les enjeux écologiques, il y a un véritable engouement pour ces tiny houses.
Des tarifs abordables
Le fondateur de Kab’inn est un citoyen européen dans l’âme, et expatrié depuis 10 ans en Bulgarie. Il a donc décidé d’aménager les ateliers de la start-up à Sofia. Kab’inn concilie ainsi l’exigence de la qualité française et un coût de main-d’œuvre moins élevé, ce qui lui permet de proposer des prix abordables.
Il faut ainsi compter 50 000 euros pour une Kab’inn livrée clés en main sur les lieux d’installation, contre de 65 à 70 000 euros pour un modèle équivalent chez ses concurrents.
Bien sûr aujourd’hui la start-up dont le siège se situe au Creusot, réfléchit aussi à proposer un produit 100% made in France pour les personnes soucieuses de réduire leur emprunte carbone de manière plus conséquente.
Pour autant les bulgares n’ont rien à envie aux français. Ils travaillent en effet très bien le bois et possèdent de réelles compétences dans le domaine.
Plus que des maisons, un service précieux : l’accompagnement dans les démarches d’installation
Kab’inn accompagne gratuitement ses clients dans leurs démarches de demande d’autorisation d’aménagement auprès des services d’urbanisme.
« Beaucoup de constructeurs n’apportent aucune aide ni expertise, mais pour nous, accompagner les clients est une évidence : l’installation n’est pas toujours facile et demande de bien connaître les règles d’urbanisme », explique Jonathan Guennoc.
« Pour l’anecdote, une de nos premières clientes a choisi Kab’inn car tous les autres constructeurs lui ont dit qu’il serait impossible d’installer une mini-maison sur le terrain qu’elle avait acheté pour ce projet, qui avait le statut « zone naturelle ». Ensemble, nous avons préparé et présenté un dossier qui a débouché sur une autorisation de la mairie », poursuit-il.
La petite histoire de Kab’inn
À 23 ans, après des études en école de commerce, Jonathan Guennoc quitte la Bretagne et la France pour une opportunité de carrière en Bulgarie, où il travaille dans une grande banque française. Ambitieux, il veut monter les échelons rapidement, et l’expatriation lui offre de belles opportunités.
On lui confie de plus en plus de responsabilités et, à 25 ans, il gère une équipe de près de 30 personnes. Jonathan met toute son énergie dans sa carrière, jusqu’à ce que, à l’âge de 30 ans, il se retrouve soudainement dans une perte de sens totale.
Fatigué et en « burn-out », il fait une pause d’un mois pour s’isoler dans un village du sud de l’Italie. Là-bas, il n’a rien à faire, juste se reposer, passer du temps avec lui-même, se reconnecter à l’essentiel, et faire du sport. « Des choses simples que l’on oublie vite quand on vit à mille à l’heure ! », souligne-t-il.
Le cliché du trentenaire qui change de vie s’applique parfaitement à Jonathan : il rentre à Sofia avec la décision de prendre davantage de recul, et avec l’envie de se construire une « cabine » en dehors de la ville pour retrouver ces sensations italiennes le week-end, après une semaine chargée.
Jonathan se lance alors dans la conception d’une tiny house innovante, moderne et ouverte au maximum sur la nature, avec Hristina Hristova, une architecte bulgare spécialisée dans l’aménagement de petits espaces.
Mais, au fur et à mesure que le projet progresse, il perd la motivation de se rendre chaque jour au bureau, et a de plus en plus soif de se lancer dans un projet entrepreneurial.
Jonathan rencontre alors Stéphanie Pretlot, une autre trentenaire qui a abandonné 15 ans de carrière dans des call centers en France pour faire un tour du monde en famille, avec son mari et leurs trois enfants.
Un binôme complémentaire pour lancer leur entreprise
Jonathan fait part de son projet à Stéphanie, ainsi que de ses craintes : il a peur de prendre des risques et de renoncer à son confort, à son salaire et à sa carrière. Convaincue par le potentiel des tiny houses en Europe, Stéphanie l’encourage et le motive, et tous deux décident de s’associer pour créer Kab’inn en 2019.
Impactée par la crise du Covid-19, la start-up reprend désormais son développement avec des demandes de plus en plus nombreuses et plusieurs projets en cours de construction.
Elle profite de l’engouement à la fois pour les constructions en bois qui reviennent en force. C’est le matériel écologique par excellence. « C’est un matériau noble » souligne le fondateur de l’entreprise.
Aujourd’hui l’entreprise fabrique deux tiny à la fois. Elle travaille aussi sur un modèle de home office ou bureau à la maison. Des artisans, couturières, kinésithérapeutes et même des artistes leur en ont fait la demande. C’est aussi l’occasion pour certains d’avoir une petite chambre d’amis atypique pour recevoir proches ou parents âgés.
Et l’installation de cette mini-maison est assez peu contraignante, certaines pouvant être totalement autonomes. Soit vous avez un accès aux réseaux : c’est une obligation d’accès sur un terrain constructible. Ou bien vous vous appuyez sur la loi ALUR de 2014 qui autorise de telles constructions sur des zones non constructibles et non protégées. La mini-maison est alors 100% autonome. Par défaut, le modèle propose des toilettes sèches, un mix panneaux solaires et système de gaz. L’eau peut être récupérée avant d’être filtrée et stockée dans une cuve.
Et lors de l’installation, l’entreprise Kab’inn assure l’accompagnement administratif pour que ce changement d’univers reste un véritable plaisir.
Pour en savoir plus
Site web : https://www.kab-inn.com
Facebook : https://www.facebook.com/kabinn.tiny.houses
Instagram : https://www.instagram.com/kabinn_tiny_houses/