« Le président de la communauté urbaine ainsi que les maires du Creusot, du Breuil, de Torcy, de Marmagne, d’Essertenne et de Montchanin font part de leur inquiétude au président du Département à la suite de l’annonce de la fermeture prochaine du centre d’exploitation de la Direction des routes et infrastructures au Creusot.
La communauté urbaine Creusot Montceau a appris récemment que le Département de Saône-et-Loire a décidé de mettre en place une nouvelle organisation des centres d’exploitation de la Direction des routes et infrastructures (entretien, veille technique, déneigement…). L’optimisation, selon le Département, des centres d’exploitation au sein du service territorial d’aménagement Autun-Le Creusot se traduira par la fermeture du centre d’exploitation du Creusot. Les 9 agents affectés au centre du Creusot seront répartis dans les centres d’exploitation de Blanzy, Couches et Etang-sur-Arroux, dont l’éloignement ne pourra pas permettre d’assurer la même qualité de service. Faute d’une réactivité optimale, cette nouvelle organisation fragilisera nécessairement le confort et, surtout, la sécurité des usagers.
La communauté urbaine s’inquiète également de la pérennité du centre technique administratif situé rue de l’Yser au Creusot. Elle craint en effet que la disparition du centre d’exploitation entraîne par la suite une décision similaire concernant le centre technique administratif, ce qui serait à ses yeux inacceptable.
Dans un courrier adressé à André Accary, président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, David Marti, président de la communauté urbaine, André Billardon, maire du Creusot, Chantal Cordelier, maire du Breuil, Roland Fuchet, maire de Torcy, Didier Lauberat, maire de Marmagne, Marc Maillot, maire d’Essertenne, et Jean-Yves Vernochet, maire de Montchanin, rappellent une nouvelle fois que la communauté urbaine, qui compte près de 100.000 habitants et plus de 3.200 entreprises, dont plusieurs groupes industriels d’envergure internationale, est le territoire central du département. Ils s’interrogent donc sur le bien-fondé de la décision du Département qui, comme toute collectivité, doit être au service de l’ensemble de ses administrés, sans exclusion.«