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Agence d’urbanisme Sud Bourgogne…

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Ce jeudi matin, le Château de la Verrerie a accueilli la première présentation de l’Observatoire de l’occupation et de la consommation des sols de l’Agence d’urbanisme Sud Bourgogne.

 

 

 

Cet observatoire est inscrit dans la loi qui impose de suivre l’occupation des sols, comme l’a rappelé M. Duparay, référent de ce dossier au sein de l’Agence d’urbanisme.

 

Et cette matinée a été l’occasion de montrer la dynamique du territoire observée.

 

Mais pourquoi un observatoire ?

 

Outre l’obligation réglementaire, l’observatoire permet de mieux appréhender les phénomènes d’étalement urbain et de périurbanisation. Il permet aussi d’aider à leur maîtrise.

 

Plus exactement, le sol est présenté comme un patrimoine à occuper et à consommer avec une approche raisonnée. Ceci nécessite d’en connaître la nature, l’occupation et l’évolution de cette occupation.

 

C’est la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) qui est l’origine des observatoires. Et elle stipule l’obligation d’une analyse de la consommation d’espace. Cette présentation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers porte sur les « dix années précédant l’approbation du plan ou depuis la dernière révision du document d’urbanisme ».

 

Un territoire de 187 communes

 

Le périmètre d’étude de l’observatoire couvre les communes de la Communauté urbaine Creusot Montceau et de l’ensemble des EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) adhérents au syndicat mixte du Chalonnais. L’observatoire doit fournir des indicateurs fiables et reproductibles sur l’ensemble de ce périmètre d’étude soit sept EPCI et 187 communes.

 

Le périmètre d’étude couvre 234100 hectares répartis comme suit :

  • 64000 hectares pour la Communauté urbaine Le Creusot Montceau,
  • 44000 hectares pour le Grand Chalon,
  • 31800 hectares pour la Communauté de commune Saône Doubs,
  • 30300 hectares pour la Communauté de communes Entre la Grosne et Mont Saint Vincent,
  • 26800 hectares pour la Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise,
  • 20500 hectares pour la Communauté de communes Entre Saône et Grosne,
  • et 16600 hectares pour la Communauté de communes des Monts et Vignes.

 

En 2011, le territoire d’étude compte 247316 habitants contre 238800 habitants en 1968.

En 2011, le territoire étudié présente une densité de population de 106 habitants / km², sachant que la densité nationale s’élève à 116 habitants / km², celle de la région à 52 habitants / km² et celle du département à 65 habitants / km².

 

Un territoire structuré sur trois axes

 

Ce qu’on retient de la présentation faite ce jeudi matin, c’est que le territoire s’est structuré sur trois axes : un axe Creusot-Montceau, un autre sur la Côte chalonnaise et un dernier autour de la Saône.

Effectivement le territoire est maillé et traversé par des infrastructures de transport de tout premier ordre comme la RCEA (Route Centre Est Atlantique), l’Autoroute A6, le Canal du Centre, la Saône et des lignes ferroviaires dont la ligne TGV entre Paris et Lyon.

 

Quand on regarde les plans présentés par l’agence d’urbanisme, nous sommes surpris par la verdure présente sur le territoire.

 

Notre territoire est présenté comme uniforme. Toutefois, on retrouve une tendance récurrente des foyers à s’éloigner des centres villes pour aller à la campagne. Le coût de l’immobilier ne semble pas être la seule raison de cet éloignement. En effet, les foyers sont prêts à concéder du temps dans les transports pour une autre qualité de vie (meilleure selon eux).

 

On apprend ainsi que 90 % du territoire est en zone non urbanisée, 6 % en zone urbanisée et 5 % en zone d’infrastructure et d’équipement (presque autant qu’en zone urbanisée).

 

Les modes de vie et de logements sont observés, mais aussi les territoires à protéger comme les sites Natura 2000, les sites classés et inscrits au titre de la protection des milieux naturels ou encore les ZNIEFF par exemple.

 

La problématique de la densité discutée

 

Ce jeudi matin, la problématique de la densité a été discutée. En effet, il s’agit d’arriver à maîtriser la consommation des sols tout en permettant le développement harmonieux du territoire d’un point de vue économique et démographique. Gérer la densité des constructions est ainsi une manière d’atteindre cette maîtrise.

 

Les résultats de l’observatoire ont été présentés avec prudence, à travers la spécificité de la méthodologie de recueil de données employée : la méthode s’appuie sur des données fiscales, c’est-à-dire déclaratives.

 

Toutefois, on peut retenir que la CUCM et le Grand Chalon ont vécu leur plus forte période d’urbanisation, en termes de quantité de sols urbanisés entre 1970 et 1990. Les communautés de communes ont connu leur plus forte période d’urbanisation entre 1990 et 2011.

 

Les zones plus rurales s’urbanisent désormais de plus en plus vite, alors que la consommation des sols continue dans les zones plus urbaines. Ceci est largement expliqué par la hausse de la population dans les communes rurales des aires urbaines au détriment de leurs pôles.

 

L’urbanisation existe sur tout le territoire et n’est pas identique dans les trois aires urbaines.

En termes d’urbanisation autour des villes centres, si la première couronne est urbanisée autour de Montceau-les-Mines (avec une forte continuité des tissus urbains vers les communes voisines) et dans une proportion moindre autour du Creusot, les deux premières couronnes de Chalon-sur-Saône sont fortement urbanisées.

 

Les villes isolées ne génèrent pas une forte urbanisation dans leur proche couronne. Deux fois plus urbanisées que les villes de banlieue, elles ont une proportion en infrastructures très élevée, autant qu’une ville centre.

 

Pour ce qui concerne les surfaces et proportions de jardins potentiellement utilisables dans le cadre d’une politique de densification, elles sont supérieures sur la communauté urbaine le Creusot-Montceau par rapport au Grand Chalon.

 

Ces constats peuvent signifier que les solutions au phénomène d’étalement urbain ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas, chaque ville étant dépendante de son histoire et de l’urbanisme qui en a découlé.

 

Des résultats personnalisés

 

L’agence d’urbanisme a précisé aux élus présents, qu’il lui était possible, sur demande, de fournir des données précises, par commune par exemple. Elle a aussi indiqué qu’elle pouvait aller plus loin dans certains domaines.

 

Sa responsable a bien précisé que l’objectif est de réduire les zones « à urbaniser » et qu’on peut faire de la densité sans vivre à proximité les uns des autres.

 

Cette première copie a soulevé des échanges intéressés aussi bien sur le territoire que sur la méthodologie employée.

On l’aura compris également, l’Observatoire a pour objectif de mettre à jour régulièrement ses données. Le travail est donc loin d’être fini !

 

Pour des données spécifiques à une zone géographique, contactez directement l’Agence d’urbanisme Sud Bourgogne.

 

Émilie Mondoloni

 

 

 

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