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Mise en place de la « garantie jeunes » en Saône et Loire…

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…le lancement s’est fait

 

à Montceau-les-Mines

 

 

 

Devant les drapeaux de la France et de l’Europe, Monsieur Payet le Préfet de Saône et Loire est entouré de Monsieur Selvez représentant David Marti Président de la CUCM empêché, de Mesdames Jarrot Maire de Montceau, Frizot Vice présidente du Conseil Départemental, Maire-adjointe à l’Education et à la Petite enfance, Monsieur BEN Inspecteur d’académie, Monsieur Sébastien Gane président d’AgiRE, Madame Sanna directrice de la Mission Locale.

 

 

 

 

 

Dix huit jeunes sont présents, debout, en attendant la signature du contrat et la photo finale. A leurs côtés les deux intervenants référents qui seront en charge des dossiers et des suivis.

 

 

 

Qu’est ce que la « garantie jeunes » ? Le gouvernement l’a vendue ainsi « Pour les jeunes les plus éloignés de l’emploi, en situation de grande précarité, le Gouvernement a mis en place la Garantie jeunes. Un dispositif fondé sur le « donnant-donnant » qui octroie une allocation aux 18-25 ans dans le cadre d’un parcours intensif d’accès à l’emploi et à la formation. Il concernera en 2015 61 nouveaux territoires. La Garantie jeunes vise à accompagner les jeunes les plus vulnérables pour les aider à rebondir et à s’insérer. C’est une des mesures nouvelles issues du Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale adopté le 21 janvier 2013. Bien loin d’un quelconque assistanat, la Garantie jeunes implique une démarche dynamique entre le jeune et les pouvoirs publics, reposant sur le principe du « donnant-donnant » pour favoriser son retour à l’autonomie.»

 

 

 

L’allocation est de 433€ cumulable avec 300€ maximum de revenus du travail. La durée du parcours personnel est d’un an, exceptionnellement selon circonstances quelques semaines supplémentaire ou une seconde année (très exceptionnel).

Le public visé sont les jeunes de 18 à 25 ans en grande difficulté, ni scolarisé, ni en emploi, ni en formation, sans soutien familial, en recherche d’autonomie.

 

 

 

Le dispositif tel qu’il est présenté par les intervenants est le suivant : Accompagnement collectif intensif pendant 5 semaines, accompagnement individualisé avec évaluation en continu pendant un an, mises en situations professionnelles et formations (immersions, stages, etc.). Ces mises en situations doivent atteindre 80 jours ouvrés par an. Le reste du temps de parcours doit être utilisé à chercher un emploi, à parfaire le projet individuel et à travailler avec l’équipe référente.

21% des jeunes sont censés provenir des quartiers de la politique de la ville.

 

 

 

Monsieur le Préfet insiste sur l’intégration de ce dispositif aux autres et sur la mise en réseau avec Pôle emploi, l’académie, etc. Il a conduit cette démarche dans les Vosges avec 500 bénéficiaires parce que ce département était pilote. Il connaît bien les difficultés et les avantages du système.

 

 

 

Le parcours individuel peut être interrompu pour permettre au jeune de revenir à la scolarité, accéder à l’emploi, intégrer une formation qualifiante. Il y en a eu de nombreux exemples.

 

L’inspecteur d’Académie rappelle que l’éducation nationale se tient toujours prête à soutenir ceux qui ont besoin d’elle et qui veulent réintégrer une scolarité et reprendre un cursus.

 

 

 

Le Préfet insiste sur le fait qu’il s’agit d’un contrat. Et donc il y a des obligations et droits réciproques. Il est clair sur la contrepartie pour le jeune : une vraie exigence de rigueur.

 

 

 

Pour 2015, 287 entrées sont prévues. Nous sommes loin des 500 réalisées dans les Vosges, mais cela tient au fait qu’ en Saône et Loire le dispositif est installé au mois de mai, et que seul Montceau le Creusot et Charolles débutent, en Juin ce sera Louhans, en Septembre Macon et Chalon seulement en Janvier 2016. Donc 2016 devrait être proche des statistiques vosgiennes.

 

 

 

Les jeunes sont sélectionnés selon 3 critères :

 

- Motivation
- Ressources (au minimum)
- Réelle situation d’accession à l’autonomie.

 

 

 

Monsieur Gane constate que « ce sont des mesures contractuelles visibles avec des moyens, qu’elles offrent la possibilité d’accéder à l’entreprise, de travailler en conditions réelles dans le monde professionnel et d’en comprendre les exigences, de valider un métier. » Il insiste sur « la possibilité des jeunes de se concentrer avec les intervenants sur les aspects professionnels en travaillant sur tous les autres aspects et surtout surs les difficultés de la vie. AgiRE est heureuse de piloter ce dispositif et ce sera encore mieux dans les futurs locaux. »

 

 

 

Monsieur Selvez rappelle que la mission locale du Creusot Montceau fur la première de France et qu’elle fut créée par Bernard Loiseau. Il se dit heureux « d’accueillir cette mesure gouvernementale tant attendue permettant d’agir plus efficacement sur l’accomplissement des jeunes. C’est long, difficile, nécessite plus de moyens financiers mais la CUCM ne peut que remercier l’Etat pour cette mesure et souhaite bonne chance et beaucoup de courage aux jeunes. AgiRE est là pour offrir les opportunités de formations, d’ouverture à l’emploi»

 

 

 

Dans le même temps il apparaît qu’AgiRE est en train de constituer le réseau qui permettra ça.

 

 

 

Mme Jarrot qui soutient la démarche des parcours individualisés, auxquels elle croit beaucoup, salue « cet acte de communication en direction des jeunes. La ville de Montceau sera toujours à leurs côtés. Elle accueille des formations, des stages, des apprentis. Elle offre un vaste panel de compétences diverses pouvant intéresser les jeunes et être mises à leur disposition. Aujourd’hui j’étais à la région pour travailler sur l’apprentissage, j’ai quitté la réunion pour être avec vous. C’est de la responsabilité des élus de travailler à l’emploi des jeunes. »

 

 

 

Les jeunes s’expriment les uns après les autres. Si les parcours ne se ressemblent pas forcément il apparaît une inadéquation entre les compétences (souvent réelles bien que sans expérience) et les exigences du monde économique. Une des constantes aussi aborde les difficultés relationnelles et de subordination employeur/employé.

 

 

 

Le Préfet souligne qu’il y a là un travail à faire dans le cadre de l’évaluation et des accompagnements individuels et collectifs.

 

 

 

Ces jeunes femmes et ces jeunes hommes, dont on sent la volonté derrière les mots et le récit des galères, ont de vrais projets personnels il leur reste un an pour les faire aboutir. Malgré ce qu’ils ont déjà vécu « ils » en veulent. Il va leur falloir beaucoup de courage, d’obstination, mais ils seront soutenus par des référents dont l’enthousiasme s’exprime avec netteté.
Le Préfet conclut par ces quelques mots rappelant l’esprit du contrat proposé et qui est signé officiellement avant la photo finale :

 

« Tout le monde à besoin des autres, aidons nous donc les uns les autres. »

 

 

Gilles Desnoix et photos Annabelle Berthier

 

 

 

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