La troisième promotion portée
sur les fonts baptismaux !
Une « cérémonie » qui s’est déroulée, ce vendredi matin, sur le site même de la grappe d’entreprises !
Cérémonie : le terme n’est pas trop fort au vu du nombre de personnalités qui y participaient : de l’Etat à l’Education Nationale en passant par la CCM et, bien évidement, par les initiateurs de ce projet qui, en à peine trois ans, a acquis ses lettres de noblesse !
Lettres de noblesses dont la traduction est la participation, tout dernièrement au Salon International de Berlin !
Ils ont dit…
Il revenait logiquement à Didier Stainmess, président du Mecateamcluster®, d’ouvrir le « débat » : « au salon de Berlin, pas moins de 9 entreprises de la grappe étaient représentées mis je n’oublierai pas, non plus, la présence de la SNCF, d’Eiffage Rail etc. Cette année, cela fera 80 personnes que nous aurons formées et nous avons créé un groupe de travail « Innovation Technologique »… En tout, ce sont 30 entreprises qui travaillent sur 8 thèmes parmi lesquels : la formation, la sécurité (des salariés), le formation continue etc. Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande est le nom de cette promotion, l’un des 72 ingénieurs dont les noms sont gravés sur la tour Eiffel, il vient après les promotions : Eiffel (la première), et Seguin... »
Laurence Degtiar, marraine de la promotion, conseillère formation au GRETA 71, lui succéda eu micro : « la maintenance ferroviaire est un secteur porteur d’emplois et nous, Education Nationale, nous proposons quatre niveaux de formation : du Bac eu Bac + 5… Je tiens à saluer l’engagement des tuteurs sans qui rien ne serait possible ! Tout comme je salue Pôle Emploi pour son implication… Au lycée Dolto, la section qui devait fermer compte aujourd’hui 12 élèves supplémentaires mais nous allons poursuivre le travail d’information non plus seulement en direction des terminales mais des premières et des secondes… Nous avons l’ambition de créer une association des anciens élèves qui seront les ambassadeurs de cette formation… »
Roland Carlis, représentant Laurent Lévèque, excusé, n’a pas été moins dithyrambique : « nos entreprises consacrent 6% de leur massa salariale à la formation car la plus grosse part de l’investissement se situe au niveau des engins qu’il faut faire évoluer technologiquement d’où notre besoin de développer nos bureaux d’études amenés à travailler tant sur la conception que sur la qualité, la sécurité et la qualité environnementale…«
Valérie Obriot, directrice et DRH d’Inicia, membre du Mecateam, est intervenue en tant que présidente de la commission « Formation » qui a commencé par présenter les nouveaux supports de communication faisant la promotion des différentes formations : en tout pas moins de 6 ! Mais de dire : « nous avons des difficultés à trouver des jeunes décidés à s’engager dans cette voie, il faut aller dans les entreprises pour cela… Il faut nous adapter et c’est la mission de commission « Communication » ! Commission que va établir une cartographie à l’échelle nationale et européenne des besoins des entreprises du secteur… »
Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau, n’a pas hésité à déclarer : » le Mecateamcluster® et son rayonnement mondial est une réussite à mettre à l’actif des entreprises déjà, mais à Jean-Claude Lagrange, alors président de la CCM, qui a porté ce projet… Un projet à très forte valeur ajoutée pour ce territoire qui a su relever le défi de l’innovation, de la compétitivité et du développement des entreprises avec l’aide de l’Etat, des collectivités territoriales et de l’Education Nationale… Il faut dire aussi que ce créneau est particulièrement porteur puisque notre réseau ferré est en très mauvais état et l’on sait qu’il faudra multiplier par 2 les crédits affectés au renouvellement… »
Jean-Claude Lagrange, était là en tant que représentant de François Patriat, président du Conseil régional, a, lui aussi salué l’engagement des chefs d’entreprises : « c’est une action portée par tous et je suis fier de voir ce « bébé » grandir et s’épanouir, tant en qualité, qu’en renommée… Je suis confiant dans son avenir car c’est un projet porté par tous, des partenaires au sens littéral du terme….«
David Marti, président de la CCM, n’a pas caché : « au début, j’était sceptique mais ce scepticisme a, très vite, laissé la place à l’optimisme.. Pour la zone Nord, la spécificité était facile à trouver avec l’industrie lourde mais, pour la zone Sud, qui avait aussi besoin de développer une industrie, je pense que cette formule était la bonne… Ce n’est pas un hasard si la CCM a dans ses compétences : le développement économique et je salue, moi aussi, l’engagement de l’Etat et de l’Education Nationale dans ce projet auquel, maintenant, je cois fermement…«
M. Denis Rolland, recteur de l’académie de Dijon, a, bien évidemment, « plaidé pour sa paroisse » : « Vous n’êtes pas sans ignorer que la ministre de l’Education Nationale vient des Hautes Etudes de l’Industrie, qu’un directeur de cabinet du Premier ministre en vient également et, moi-même, je suis issu de l’industrie… Dans l’Education Nationale, les termes comme : entreprise, employabilité par exemple, ne sont plus des » gros mots », nous devons nous adapter, écouter les attentes des entreprises pour répondre à leurs besoins c’est comme cela que notre pays se redressera… Ici, avec ce projet c’est un marché gagnant-gagnant que nous avons passé avec les entreprises, l’Etat, les collectivités et les entreprises… Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour féliciter le GRETA qui vient de fêter ses 40 ans d’existence pour son implication dans cette réussite… »
Fabien Sudry, préfet de Saône-et-Loire, a conclu ces discours et, déjà en saluant cette réussite ! « Je salue la synergie de tous les intervenants : les entreprises débord, les collectivités ensuite, l’Education Nationale et l’Etat que je représente… Nous devons nous battre pour réussir la reconversion de certains terrtoires… Votre projet est déjà bien enraciné, j’admire votre capacité de reconversion, et de rebond de ce territoire… Ce n’est pas un partenariat de « façade » que vous avez créé là, c’est un partenariat « gagnant-gagnant »… Il y a 72 noms gravés sur la tour Eiffel, dont, malheureusement, je ne serai plus là pour la dernière… »
Un note d’humour qui a détendu l’atmosphère en attendant que la centaine de personnes présentes ne déguste le buffet de circonstance !
Annabelle Berthier
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