4 hypothèses développées par
André Billardon, président du
Conseil d’administration
Comme vous avez pu le lire ici en exclusivité, ce jeudi en début d’après-midi : une réunion du C.A de la Fondation s’est tenue au Creusot !
C’est par le « Contrat de performance » que le maire du Creusot a entamé le dialogue avec Murat Berberoglu, responsable FO Santé de l’établissement, accompagné de quelques membres du personnel et de représentants des salariés : CGT, CGE-CGC !
Contrat qui doit être présenté au directeur de l’Agence régionale de santé, le 17 novembre prochain ! « Si la pédiatrie est déficitaire avec une occupation à peine supérieure à 1/3… » Et de poursuivre : « par contre le bloc opératoire est un coût trop élevé, il est de plus en plus cher… L’Etat n’a pas répondu à nos demandes, notamment en matière de compensation sociales fiscales ! En 2013, nous n’avons connu cette dotation que le 10 décembre et, à ce jour, au 16 novembre, nous ne savons toujours rien… Il faut savoir que cette enveloppe doit se monter entre 2,2 et 2,5 millions d’euros par an… » Et d’estimer que, en cas d’approbation du Contrat de Performance » : « il faudra que l’Etat s’engage sur une enveloppe pour 3 ans mais elle devra être négociée, chaque année... »
Les 4 hypothèses
La première d’entre-elle est «Rester seul» avec des avantages et des inconvénients ! « Parmi les avantages, il y a le fait qu’il n’y aurait ps de « choc » mais il faut tenir compte de l’environnement : partout on assiste à des restructurations, que ce soit dans le public ou même le privé à but lucratif qui se regroupe... »
La seconde hypothèse : «Travailler avec le public» « En clair ce serait de faire avec le public et donc de renter dans une Communauté hospitalière de territoire avec Chalon-sur-Saône, Montceau et Autun. Chalon étant le site « pivot ». mais, là, le problème est que le second CHU de Bourgogne est l’hôpital le plus endetté de France… La mutualisation serait celle du déficit » a dit, en substance, le maire du Creusot.
La troisième hypothèse : «Continuer mais en s’associant avec un autre établissement privé non lucratif»
Pour le maire du Creusot : «C’est ce qui serait le plus logique, puisque ce serait la même convention collective mais car il y a des mais… M. Billardon considérant que « c’est plutôt un repli et d’avouer avoir interrogé la FEHAP (Fédération ds Etablissements Hospitaliers et d’Assistance Privés à but non lucratif), à laquelle adhère l’Hôtel-Dieu, mais sans réponse…
Enfin, la quatrième hypothèse est «Le privé à but lucratif» Pour le président du C.A. : « c’est l’ARS qui a annoncé et avancé cette hypothèse d’un groupe de cliniques qui « lorgne » sur nous ... » Et de poursuivre : « je ne dirai pas « NON » à priori car je ne connais pas suffisamment bien le mode de fonctionnement de ce type d’établissement… »
A la sortie, les personnels que nous avons rencontrés sentaient bien que c’est cette dernière hypothèse qui aurait les faveurs du maire du Creusot mais ils ne semblent pas convaincus du bien-fondé de cette solution ! Et, jamais, le nom d’Avenir Santé n’a été prononcé par M. Billardon. Malgré les nombreuses sollicitations des représentants du personnel !
Dernière minute : Nous venons d’apprendre que l’ARS viendra, le 29 octobre prochain, au Creusot !
Annabelle Berthier
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