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CUCM : Mise en place de la gouvernance dans le cadre de l’offre de service du technopôle

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Porté par la Communauté Urbaine Creusot Montceau, le projet du technopôle vise à développer l’offre territoriale en matière d’innovation et d’entrepreneuriat. Situé dans l’ancien bâtiment du lycée Léon Blum au Creusot, ce nouveau lieu permettra un accompagnement global à la démarche de création, des prémices d’une idée jusqu’à l’établissement physique de l’entreprise et de ses services.

 

S’impliquer dans le fonctionnement du technopôle

 

La mise en œuvre opérationnelle de cette offre de service a été conçue en collaboration avec l’ensemble des partenaires de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de l’enseignement supérieur. Pour continuer dans cette dynamique, la Communauté Urbaine Creusot Montceau souhaite mettre en place une gouvernance qui permette aux acteurs et aux entreprises de s’impliquer, ensemble, dans le fonctionnement du technopôle.

 

La gouvernance du technopôle sera ainsi composée :

  • Des élus de la Communauté Urbaine Creusot Montceau ;
  • D’acteurs institutionnels, notamment pour s’assurer que ces actions sont en adéquation avec les attentes des élus ;
  • De représentants des différents groupes de travail (PME & industriels, Enseignement supérieur & recherche, Entrepreneuriat & Innovation).

 

L’organisation de la gouvernance sera répartie en 3 comités :

 

  1. Un comité stratégique

Le comité stratégique sera composé des acteurs qui tiendront un rôle principal dans le plan d’action et l’animation du technopôle. Ce comité formulera des propositions d’orientations.

 

  1. Un comité d’agrément pépinière innovante

Le Technopôle proposera une aide à l’immobilier d’entreprise en hébergeant sur le site les porteurs de projets innovants. La durée d’hébergement sera d’une durée limitée (3 ans maximum) pour ensuite les réimplanter sur le territoire.

Les entreprises intégrant la pépinière innovante sont sélectionnées par un comité d’agrément. Son rôle sera d’examiner les demandes d’entrées et de renouvellement dans la pépinière.

 

  1. Des comités de travail

Les groupes de travail seront constitués afin de créer des synergies et de mettre en place des actions opérationnelles ou des événements. Le technopôle a vocation à accueillir un ensemble d’opérateurs, de l’entrepreneuriat à l’enseignement supérieur en passant par le transfert de technologie.

 

3 axes sont ainsi répertoriés :

  • Groupe de travail « Recherche et transfert de technologie » ;
  • Groupe de travail « Entrepreneuriat et innovation » ;
  • Groupe de travail « PME Industriels ».

 

Prise de parole des élus

 

Charles Landre

Malheureusement à la lecture de l’ordre du jour, cela me paraissait précis. La lecture de ces deux délibérations laisse apparaître plus de questions que de réponses. Sur la gouvernance, il faudrait qu’elle soit plus précise, comment sera géré ce technopôle, quels seront les partenaires, qui le dirigera. Cela ressemble à une liste à la Prévert. Le détail, les proportions de chacun dans l’animation, ne sont pas précisés dans cette délibération. Sur la pépinière innovante, je regrette, ce sont des mots qu’on entend un peu partout en France. Ce qui m’intéressait, c’est en quoi on va se différencier : une démarche de filière identifiée ? Les secteurs dans lesquels on souhaitait faire cette détection de meneurs de projets. La seule chose mise en avant, c’est la question de la tarification. Je ne vois pas comment on peut retenir une entreprise. Cela me semble un peu léger.

Il y a quelque-chose qui m’a étonné par rapport à la Pépinière innovante : les projets qui seront sélectionnés le seront si les projets n’ont pas encore débuté. C’est la définition de la start-up. Et pour le deuxième cas, cela concerne des entreprises qui se sont lancées depuis 2 ans. Pourquoi faire cette différence entre 2 ans et la phase de création ?

Je crois que ces deux délibérations sont très générales. N’importe qui ici aurait pu les écrire. J’espère que nous aurons très rapidement une délibération supplémentaire, pour préciser ce que sera la politique de recherche de projets de la part du Technopôle. Il faut qu’on sache faire valoir nos différences auprès des futurs entrepreneurs. Je ne comprends pas bien pourquoi on a acheté cela Hug and go. A l’heure où on défend la pratique de la langue française, cela me semble participer au flou artistique du démarrage de ce projet.

 

Jérémy Pinto

 

Quelques éléments de complément. Je doute que cela vous suffise. C’est dans l’agilité du fonctionnement du lieu qu’on avance, afin de pouvoir accompagner plus largement les porteurs de projet. C’est une nouvelle politique de la CUCM qui sera portée. On aurait pu dire que c’était porté totalement en interne. On a fait le choix de préciser et partager cette gouvernance. Dans la délibération, vous n’avez pas les noms précis des personnes qui travailleront dans les collèges. On travaille déjà avec eux. Il fallait en passer par cette délibération.

On pourra vous communiquer cela d’ici à la fin de l’année.

Au niveau de la filière, elle va être colorée de filières industrielles et ceux qui ont donné naissance à ce Technopôle tels que l’ESIREM et tous les plateaux techniques, la plateforme 3D. Tous ceux qui vont donner naissance au lieu sont déjà impliqués. Il y a déjà une coloration autour de l’innovation industrielle. On n’a pas voulu éliminer tout ce qui peut être de l’innovation de méthodes, de management. On veut que ce lieu soit un accélérateur d’idées sur le territoire. On n’est pas sur une stratégie d’hyper-spécialisation du technopôle. On est sur un accompagnement des innovations au service du territoire. Il y a la mobilisation de l’ensemble de l’écosystème sur ce lieu.

Il est en voie d’être labellisé. On a peut-être encore des marges de progression mais on pose des bases solides.

 

Jean-Claude Lagrange

 

Que rajouter après cette intervention ? On sait que ce territoire a des atouts. On a des recherches privées, des filières, l’université, des écoles privées etc. Aujourd’hui il y  déjà des starts-ups intéressées. Elles vont y trouver un site. La CUCM avait besoin d’un site. Ce site sera utile aussi à Mecateam car c’est en lien avec l’IUT, la recherche. Il y aura les sachants et ceux qui ne comprendront jamais.

 

Daniel Meunier

 

Je suis peiné de voir qu’un tel projet qui mobilise tous ces écosystèmes, c’est un enrichissement très important du territoire. C’est une vitrine qui attire les regards de toutes les communautés et villes voisines. Et on remet encore en cause le bien-fondé de cette innovation. On devrait avoir un élan collectif en direction d’un tel projet.

 

Charles Landre

 

Vous parlez d’élan collectif. Je viens justement d’apporter des questions supplémentaires. Vous avez le droit d’être peiné. Ne travestissez pas ce que je viens de dire. Evidemment que tout le monde doit se retrouver autour d’un tel projet. Ne restez pas seulement dans la défense de la parole de la majorité face à l’opposition.

 

David Marti

 

C’est un projet qui dès le départ, a été imaginé par la CUCM et les partenaires. Je me souviens très bien, car j’étais à l’origine de ce projet. Ce sont d’abord les partenaires qui nous ont demandé d’imaginer ce lieu. Je crois que ça aussi, c’est la garantie de quelque chose de sérieux. Est-ce un gage de réussite ? Non. Mais c’est un projet qui va au-delà de notre propre territoire. Obtenir des labels, ce n’est pas rien. C’est apporter des garanties aux partenaires financiers, avec un financement du projet à plus de 60%.

Nous allons plus loin. Nous avons déjà des demandes d’installations importantes : quatre quasiment-sûres. Nous avons une demande de plus en plus forte d’intégrer ce technopôle. On a toujours besoin de délibérations qui débordent le cadre général. Tout va être fait en transparence. Nous avons des partenaires qui comptent au niveau régional. Je ne vais pas tous les citer. On est confiant. C’est un investissement important. C’est un projet qui a évolué et qui est en train de prendre une forme déterminante pour l’avenir.

C’est un travail collectif entre la collectivité, l’Etat et la Région. Une telle structure, c’est un gage de confiance. C’est là que vont émerger des projets pour 10, 15, 20 ans.

Pour le nom, on voulait un nom qui reflète la réalité du projet. Qu’on le veuille ou non, un lieu comme ça se tourne vers l’Europe. On parle davantage l’anglais en Europe. Je veux bien traduire hub en français, mais cela ne donnera pas grand chose. Le go est utilisé dans toutes les langues. Cela montre bien l’ambition internationale.

 

 

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